Open Management Infrastructure

Bonjour,

Entre deux voyages durant ces vacances ensoleillées je profite d’un labs de temps libre pendant que madame regarde le bonheur est dans le pré sur M6 pour vous faire part mon ressentie sur Powershell et sur les changements qui vont s’opérer demain et dans un futur plus ou moins lointain.

En visionnant les vidéos du TechEd 2012 Europe, en particulier celle-ci qui nous montre la puissance d’Open Management Infrastructure.

Cette technologie se base sur la couche d’abstraction matérielle (Hardware Abstraction Layer [ou HAL]), si on se réfère à Wikipedia voici la définition

La couche d’abstraction matérielle (Hardware Abstraction Layer ou HAL) est une spécification et un utilitaire logiciel qui traque les périphériques du système informatique. Le but du HAL est d’éviter aux développeurs d’implémenter manuellement le code spécifique à un périphérique. À la place, ils peuvent utiliser une couche connectable qui fournit des informations à propos du dit périphérique, tel que cela se passe par exemple lorsqu’un utilisateur branche ou débranche un périphérique USB.
Cette couche implémente un certain nombre de fonctions spécifiques au matériel : interfaces d’entrées-sorties, contrôleur d’interruptions, caches matériels, mécanismes de communication multiprocesseur… Elle isole ainsi le noyau du système des spécificités des plates-formes matérielles.
Les systèmes d’exploitation disposant du HAL (notamment : BSD, Linux et Windows NT) ont une portabilité simplifiée à travers différents types de matériels tels que les systèmes embarqués, ou encore les serveurs disposant de différentes architectures propres à leur fonctionnement : Intel x86, DEC Alpha, MIPS, PowerPC, etc.
À noter que DeviceKit est une autre couche d’abstraction matérielle conçue pour remplacer HAL sur les systèmes Linux.

En gros cet “environnement” basé sur CIM et WSMAM va permettre de manager à partir d’un serveur Windows  qui implémente OMI (ie: Windows 2008 R2), tous les PC/Servers. Si vous regardez la vidéo dans le lien plus haut de cet article à la minute 51 vous comprendrez mieux et saisirez la puissance de OMI. La vidéo est en anglais, mais on saisit bien les subtilités de cette solution.

C’est là que je me pose des questions, Microsoft avec Windows 2012 Server, est passé à la vitesse suivante, en le définissant comme CloudOS une nouvelle couche d’abstraction a été implémentée, “Datacenter Abstraction Layer” qui va permettre d’aller lire/écrire les configuration de tous les équipements.

Donc je disais que je me posais une question, Cisco, EMC, Netapp, HP et consorts vont-ils se plier à aux standards mis au point par Microsoft ? Deuxième question, admettons que tous les firmwares sont mis à jours dans le datacenter, il va maintenant falloir convaincre les ingénieurs de la sécurité, malgré les différentes sécurités présentes:

  • HTTPS (SSL)
  • HTTP Basic Authentication
  • Local Authentication
  • Pluggable Authentication Module (PAM) support
  • Out-of-process providers
  • Run as requestor
  • Run as server
  • Run as designated user

Tout va dépendre des configurations à mettre en place au niveaux des flux et protocoles à ouvrir. Surtout que ça risque de leur faire perdre une partie de leur boulot, si il leur faut lâcher leurs bonnes vieilles habitudes du shell pour aller administrer leurs équipements 😉

Pour vous faire saliver un peu plus voici les possibilités qui vont s’offrir à ceux qui vont adopter OMI:

  • DMTF Standards Support
  • Small System Support
  • Easy Implementation
  • Remote Manageability
  • API compatibility with WMI
  • Support for CIM IDE
  • Optional PowerShell Support

Pour le reste je vous souhaite une bonne lecture de l’article du blog technet suivant. Vous remarquerez que j’ai pompé beaucoup d’informations dessus 😉

C’est tout ce mon cerveau est capable d’écrire sans fumer avec cette chaleur de folie en Bretagne ^^

@+ et bonnes vacances !